Des harmoniques aux fréquences
Dégénérescence et renaissance de la musique

PETITE HISTOIRE "NATURELLE" DE LA MUSIQUE

La musique, quoi de plus naturel ?

Quand on est heureux, naturellement, on a envie de chanter ou siffler, comme les oiseaux au printemps.

Une mélodie nous vient, parfois toute simple, même simpliste, juste 2 ou 3 notes répétées encore et encore, mais qui nous rendent heureux.

Quelle est donc cette magie ?

Rien de magique, juste le monde merveilleux des HARMONIQUES.

Les harmoniques C'EST la musique.

C'EST QUOI LES HARMONIQUES ?

La hauteur d'un son (plus ou moins aigu) est exprimée par sa fréquence, mesurée en Hertz ou pulsations par seconde.

Cependant, le son produit par un instrument ou la voix n'est jamais une fréquence unique. Il est composé d'une fréquence dominante et de ses nombreuses harmoniques qui sont des multiples de la fréquence dominante.

Leur nom "harmoniques” indique que ces composantes génèrent de l’harmonie.
L’harmonie est l’association ordonnée et agréable d'éléments dans un ensemble.
“Ordonné” et “agréable” indiquent qu’il y a un agencement mathématique précis et qu’il s’en dégage une esthétique.
L’harmonie est le propre d’une expression naturelle, des lois de la nature.

Une "note" est donc un ensemble de sons harmonieux.

La série des harmoniques
Une onde simple (en haut) et ses 6 premières harmoniques

Sans entrer dans les détails… quand une voix ou le son d'un instrument est riche en harmoniques, le charme de ces harmoniques nous attire, nous inspire à les suivre, et à chanter nos propres notes qui résonnent - qui sont également en harmonie - avec ces harmoniques.

Et la musique est née…

Parce que chaque note a une couleur ou ambiance ou émotion particulière, on ressent dans les notes une parenté avec nos propres émotions.

C'est ainsi que l'envie de chanter pour exprimer notre joie est naturelle.

Tout comme dans une langue il y a des liaisons entre les syllabes d’un mot et des liaisons entre les mots, dans la musique il y a une harmonie à l’intérieur des notes (les harmoniques) et une harmonie entre les notes.

  • Une note par elle-même, parce qu'elle est composée d'harmoniques est toujours "harmonique".
  • Quand il y a une harmonie entre plusieurs notes, c’est que ces notes ont des harmoniques communes. On peut les appeler des “notes harmoniques”.
  • Un ensemble homogène de "notes harmoniques” est une “gamme harmonique”.

Combien peut-on concevoir de gammes harmoniques ?
Des milliers !

Parce que les gammes harmoniques sont naturelles, elles ont été utilisées dans toutes les musiques traditionnelles du monde.

De toutes les musiques du monde, la musique classique indienne est celle qui a conservé le plus grand nombre de gammes harmoniques (plusieurs centaines).

La musique est naturelle. Nous sommes tous musiciens.

Depuis la nuit des temps, en toute simplicité et innocence, la musique a été un moyen naturel d'exprimer nos émotions et de les apprécier.

"Le seul but de la musique est d'accroître le raffinement des émotions, de raffiner les émotions pour qu'elles puissent atteindre des niveaux de bonheur plus élevés."
~ Maharishi Mahesh Yogi

A l'origine la musique était improvisée. Les musiciens se laissaient guider par leur inspiration du moment. Mais comme dit cette magnifique chanson brésilienne "Canções e Momentos" : "Il y a des moments qui épousent la chanson" et ces moments magiques viennent quand bon leur semble...

Aussi, en mémorisant des compositions on pouvait plus facilement retrouver les subtilités des notes et des gammes qui venaient par inspiration.

Puis, pour mieux les transmettre, les compostions ont été écrites.

Puis, les compositeurs s'inspirant toujours de leurs aînés, la beauté et la complexité des compostions s'est parfois développé au point d'éclipser la beauté simple et naturelle des notes elles-mêmes.

Peu à peu on est passé de la musique de rue (troubadours) à la musique de chambre, de salon, de concert… musique d'élite. On est passé d'une musique innocente, improvisée, venue du coeur, à une musique savante, de compositeurs et d'interprètes.

Au fil des siècles, au fur et à mesure que les compositions ont pris le pas sur l'improvisation, la musique est devenue de plus en plus élaborée, mais a perdu la spontanéité, la sensibilité et la beauté inhérentes aux notes elles-mêmes quand elles sont pures.

Ensuite, l'âge industriel a fait "bénéficier" la musique de plusieurs progrès technologiques qui n'ont pas été toujours dans le sens du raffinement :

Les fils métalliques solides ont remplacé les cordes de boyaux pour un son plus pur et plus fort (piano-forte, guitare…). Mais on a perdu la simplicité à accorder (du clavecin au piano) et la liberté de déplacer les notes au feeling (frettes métalliques fixées dans le bois pour la guitare…).

Les deux "évolutions" les plus catastrophiques pour la pureté et le raffinement de la musique ont été la "gamme tempérée" et la fixation des fréquences des notes.

Deux phrases de Mozart permettent de mesurer l'ampleur des dégâts causés par la gamme tempérée :

– "Mon travail consiste à mettre ensemble les notes qui s'aiment".

Des notes "qui s'aiment" sont des notes qui ont entre elles une affinité, un point commun qui les unit. "Qui se ressemble s'assemble". Et jouer avec cette affinité est tout le travail du musicien ; d'une part en "mariant" les notes de la gamme qu'il a choisi, et d'autre part en choisissant parmi l'infini variété de notes les quelques unes qu'il pourra "marier" en une famille (gamme) où toutes les notes s'aiment.

– "Je tuerai quiconque joue ma musique avec ça." A dit Mozart quand il a entendu la gamme tempérée. Avec "ça", beurk !

Du temps de Mozart et avant lui, il fallait accorder l'instrument (clavecin) avant chaque œuvre. Pour telle oeuvre la quinte doit être un peu diminuée, la quarte un peu augmentée…

LA GAMME TEMPÉRÉE

Pour des raisons de commodité (éviter de réaccorder le piano et passer rapidement d'un mode à un autre), l'idée est venue de créer un "tempérament égal".

La gamme tempérée veut dire qu'on a fait table rase de toutes les subtilités des différents tempéraments (gammes) en plaçant tous les échelons (les 12 demi-tons de la gamme chromatique) à intervalles réguliers.

L'appellation française "gamme tempérée" pour désigner cette gamme à "tempérament égal" n'est pas explicite parce qu'il y a toujours des tempéraments. Toute gamme a son tempérament propre.

L'appellation anglaise "equal tempered", (tempérament égal) est plus exacte.

– Imaginez-vous la révolution qu'a été la gamme tempérée à l'époque ?

On est passé de l'analogique au numérique, littéralement !

Depuis l'adoption de cette "gamme tempérée", ce qu'on appelle encore "musique" n'est plus qu'une imitation de la musique, parce que le rapport intime et délicat (les harmoniques) qui réunissait les notes a disparu.

Aujourd'hui tout le monde ou presque joue Mozart (et tous les grands compositeurs) avec ça !

C'est l'harmonie qui unit les notes entre elles qui fait que "la musique adoucit les mœurs".
Dans la "gamme tempérée", à part l'octave, il n'y a aucune harmonie, aucune résonance entre les notes.

Cette perte de raffinement a très certainement influencé la psychologie et le bonheur des gens, parce que "les notes qui s'aiment" dont parlait Mozart sont faites de ces harmoniques raffinées.
Et si l'adoption de la gamme tempérée non harmonique a coïncidé avec la fin des grands compositeurs, la fin du génie, de l'inspiration musicale, est-ce une coïncidence ?

L'expérience du raffinement est la clé du bonheur.

Pourquoi on n'entend pas que la gamme tempérée est fausse et désaccordée ?
  1. On entend la gamme tempérée depuis notre plus jeune âge, on n'entend qu'elle, et on a appris que "ça" c'est la musique.
  2. La virtuosité des musiciens, les mélodies et les rythmes élaborés, entraînants, charmeurs et la poésie des paroles, nous cachent le caractère uniforme et non naturel de cette gamme.
  3. Et surtout... notre cerveau construit SA réalité !
    Il a la capacité, de lui même, de corriger des erreurs, surtout pour rendre la perception plus esthétique ou conforme à une croyance ou à une habitude...

Un bon exemple, l'accord parfait (DO MI SOL)

Il est appelé "parfait" parce que ces trois notes (quand elles sont harmoniques) ont entre elles une relation très intime. Le rapport du SOL au DO (quinte pure) est de 3/2. Cela signifie que pendant que le SOL fait 3 ondes, le DO en fait 2. Donc, toutes les 6 ondes les crêtes de ces deux ondes se retrouvent ensemble, soit pour un SOL à 300 Hz, l'onde du Do et du SOL sont en phase 50 fois par seconde.

Rapport entre les trois notes de l'accord parfait

Notes DO MI SOL
Gamme harmonique
Fractions 1 5/4 3/2
Décimal 1 1,25 1,5
Gamme tempérée
Décimal 1 1,259992… 1.498307…

Vous pouvez noter :

  1. Les nombres simples des notes harmoniques et les nombres complexes des mêmes notes en gamme tempérée
  2. Le décalage minime entre les deux gammes.

Parce que ce décalage est minime, notre cerveau sait corriger l'erreur et nous donner l'illusion qu'elles sont en harmonie.

Conséquences

Quand on écoute de la musique en gamme tempérée, notre cerveau doit compenser en permanence pour nous faire "entendre" que la musique est juste. Cette compensation est un travail supplémentaire qui empêche l'auditeur d'être vraiment détendu et ne lui permet pas d'apprécier les finesses de la musique et de se laisser emmener par elle vers des états plus paisibles, de plus grand bonheur, de silence intérieur.

Par la pratique continue, le cerveau des musiciens chevronnés a développé cette capacité de correction en une seconde nature. Conséquence : ils entendent justes les notes fausses de la gamme tempérée, et parce qu'ils ne font plus d'efforts de compensation ils apprécient davantage cette musique.

C'est la raison pour laquelle la musique classique occidentale est beaucoup plus appréciée par les mélomanes que par le public dont "l'oreille" n'est pas formée.

En contraste, les enfants et les peuples primitifs à qui on fait écouter de la musique en gammes harmoniques adorent dès le début.

FIXER LES FRÉQUENCES DES NOTES

À la même époque est apparue l'importance de fixer les fréquences des notes.

– Quels étaient les avantages d'établir par convention une note de référence (le LA) ?

  1. Pour que les différents instruments de l'orchestre jouent les mêmes notes, sinon ce serait la cacophonie.
  2. Pour s'adapter au registre (la hauteur et l'écart des notes possible) des instruments et de la voix des chanteurs.

Historiquement, l'instrument principal commence à jouer la tonique et les autres instruments s'accordent à cette note.

Une fois qu'on est d'accord sur la tonique, la note de référence, les musiciens trouvent à l'oreille où sont placées les autres notes de la gamme.

Le passage à la gamme tempérée a dû être très déstabilisant pour les musiciens doués de sensibilité, parce qu'ils ne pouvaient plus suivre leur intuition. Il leur a fallu apprendre à jouer faux et continuer à jouer faux en permanence.

C'est à ce moment qu'est apparue l'importance de fixer les fréquences des notes. Puisque dans cette nouvelle gamme toutes les notes sont à intervalles réguliers, fixer une note de référence a pris beaucoup d'importance puisque toutes les autres notes étaient fixées du même coup.

Bizarrement… c'est un peu avant cette époque que sont apparus :

  1. La technologie pour compter précisément les secondes,
  2. La technologie pour compter les fréquences ou les vibrations d'une corde par seconde.

Ce sont ces deux progrès technologiques qui ensemble ont permis de chiffrer les fréquences. Avant cela, connaître une fréquence n'avait absolument aucune importance. Pour cette raison, les diapasons ne comptaient pas des Hertz (cycles par seconde) tout simplement parce qu'on était incapable de compter les fréquences de vibration des cordes...

D'ailleurs, les nombres pour qualifier les notes, depuis Pythagore et bien avant lui puisqu'il avait étudié la musique en Inde, étaient connus comme des rapports harmoniques ou FRACTIONS.

Ce sont bien des fractions qui caractérisent les rapports entre les notes. On peut qualifier ces nombres de "relatifs" parce qu'ils identifient toujours un nombre par rapport à un autre, et non un nombre pour sa valeur absolue. Un nombre en lui-même (seul) n'avait aucune valeur en musique.

Exemples de fractions des intervalles entre les notes : 3/2 une quinte typique (intervalle entre DO à SOL), 4/3 quarte typique (intervalle entre DO et FA), 5/4 tièrce typique (intervalle entre DO et MI), 9/8 pour une seconde (de DO à RE)...
Par intervalle "typique" on veut dire ici qu'il en existent d'autre mais celui ci est le plus évident.

Avec la gamme tempérée et le fait d'avoir fixer les fréquences, on est passé à des nombres absolus. Encore une fois, on est passé de l'analogique au numérique.

Ces deux "inventions" ont rendu plus faciles l'accord de nombreux instruments, ont permis de changer de mode pendant un concert... Mais en terme de raffinement de la musique, ce fut une catastrophe, et pas du tout un progrès.

"Le tempérament égal - l'espacement insipide et égal des 12 notes de l'octave - est un phénomène qui date pour ainsi dire du 20e siècle. Il était connu en Europe dès le début du 17e siècle, et en Chine bien avant. Mais il n'était pas utilisé, car on s'accordait à dire qu'il sonnait horriblement mal : désaccordé et sans caractère. Au cours du XIXe siècle… l'accordage du clavier s'est rapproché de plus en plus du tempérament égal, malgré les protestations des nombreux musiciens les plus sensibles.
Ce n'est qu'en 1917 qu'une méthode a été mise au point pour accorder le tempérament égal avec précision."
~ Ross W. Duffin – How Equal Temperament Ruined Harmony (and Why You Should Care)

FRÉQUENCES "SACRÉES" – 432 Hz…

Avec la destruction de l'harmonie par la gamme tempérée on pensait avoir touché le fond en terme de musique. Hé bien non.
Voici qu'on nous promet monts et merveilles en accordant nos instruments à une fréquence précise.

Lire l'article 432 Hz...

CONSEIL AUX MUSICIENS

La musique n'est pas un langage de sons.
C'est un langage de relations, de liens, d'union entre les sons.
La musique est un langage d'amour.

Au lieu de perdre votre temps avec cette stupidité de 432 Hz, commencez par mettre de coté vos synthés, pianos, et autres instruments accordés à cette maudite gamme tempérée. Chantez, laissez venir à vous les notes qui s'aiment. Écoutez-les, ressentez-les, permettez à leur beauté de vous toucher. Une quasi infinité de notes et de gammes harmoniques sont naturellement présentes aux niveaux plus fins de la nature, de nos propres émotions. À vous de les trouver. Elles sont le secret du raffinement de la musique.

Pas facile...

RENAISSANCE DE LA MUSIQUE VÉDIQUE

Cette petite histoire naturelle de la musique comporte des lacunes.

S'il est vrai qu'en essence la musique est naturelle, les petits enfants savent chanter avant de savoir parler… le point de vue "évolutionniste" que nous présentons n'explique pas comment nous sommes passé des balbutiements à une architecture très élaborée des gammes utilisée par toutes les grandes civilisations du monde.

Pensons un moment à l'incroyable diversité et richesse que donne à la musique ce principe quasi universel : l'octave, tout un monde musical, est divisé en 12 segments, desquels on choisit de ne garder que 7 (parfois 5, 6 ou 8…) dont les multiples combinaisons permettent de créer une multitude de gammes, chacune ayant son énergie, son ambiance, ses émotions propres.

Quelle magie !

Comment et par qui ces lois universelles de la musique ont-elles été découvertes ?

En botanique, on sait que la région où se trouve le plus grand nombre de variétés d'une espèce a de bonnes chances d'être celle d'origine de l'espèce.

Le plus grand nombre et la plus grande diversité de gammes harmoniques basées sur cette division en 12 de l'octave se trouvent dans la musique classique indienne, plus de 300 gammes répertoriées et 150 toujours vivantes.

Les gammes chinoises, japonaises, arabes et grecques (origine de la musique occidentale) sont toutes présentes dans la musique classique indienne.

Yehudi Menuhin, plus grand violoniste du XXe siècle, s'émerveillait de la richesse, et de "l'incroyable pureté, et raffinement…" de la musique classique indienne.

La musique classique indienne, pour lui rendre justice, devrait être renommée "Musique Védique" ou "Gandharva Veda".

Au-delà de la culture indienne, le Veda est la connaissance complète des lois de la nature.

De même que les mathématiques, la médecine, les arts, l'astrologie, et de nombreuses sciences viennent du Veda, la musique vient du Veda.

Le Veda n'est pas une connaissance de création humaine. Il était perçu par les sages antiques comme les impulsions de la conscience, de leur propre conscience.

Incréé et éternel, le Veda est la "constitution de l'univers".

Parce que la connaissance védique est complète, elle est indestructible.

Vous pouvez avoir un aperçu de la structure parfaite et la cohérence des sciences védiques en lisant l'article (en PDF) Relation entre les notes de la musique indienne, les planètes et signes du zodiaque dans le Jyotish (astrologie védique)

Quand la connaissance cesse d'être complète, elle devient fragile, ne résiste pas au passage du temps, se dilue et se perd. C'est le sort qu'a subi la musique et à toutes les sciences dont l'origine est le Veda.

Le temps n'est pas linéaire, il est cyclique. D'âge en âge, la connaissance se perd et renaît…

L'évolution de la musique au cours des derniers siècles a porté sur sa complexité, au prix de sa pureté originelle et de son efficacité à créer le bonheur et l'harmonie, qui ont diminuées.

Le but de la musique védique, bien plus que de divertir, est de stimuler, renforcer et équilibrer les lois de la nature actives aux différents moments du jour et de la nuit.

En participant à créer et à maintenir l'harmonie dans l'environnement, cette puissante technologie qu'est la musique védique, permet à l'homme d'assumer son rôle dans la bonne marche de l'univers.

La musique Dhrupad

La musique dhrupad est la forme la plus pure de la musique védique. Elle a gardé la connaissance des différentes gammes harmoniques (ragas) dont la position très précise de chacune des notes est le secret de leur raffinement.

Cette pure merveille d'harmonie, presque inconnue en occident, et même restée très confidentielle en Inde, après avoir presque disparue, est en train de prendre un nouvel essor dans le monde entier.

Où étudier la musique Dhrupad ?

En Inde

♦ Avec les frères Gundecha : dhrupad.org

Dhrupad Sansthan des frères Gundecha
Dhrupad Sansthan - Bhopal

Ramakant Gundecha s'est attaché à transmettre la justesse des notes qu'il a apprise de Ustad Zia Mohiuddin Dagar (1929 - 1990), plus grand spécialiste de la justesse des notes des différents ragas.

♦ Avec Uday Bhawalkar : dhrupadgurukul.com

Dhrupadgurukul - Uday Bhawalkar
Dhrupadgurukul - Pune

Uday Bhawalkar a étudié le Dhrupad avec les mêmes professeurs que les frères Gundecha, de la prestigieuse lignée Dagar qui compte 19 générations d'experts en Dhrupad.

En France

♦ Avec Shivala : dhrupadmusic.com

Shivala cours de Dhrupad Grenoble
Shivala - Grenoble
Shivala cours de Dhrupad Saint Christophe en Oisans
Shivala - Saint Christophe en Oisans

Shivala a étudié le Dhrupad en Inde depuis 2001. Elle a été une des premières élèves des frères Gundecha

DhruvaNada – Le logiciel de Dhrupad

Les précieuses gammes (Ragas) du Dhrupad sont maintenant disponibles sur votre ordinateur. Grâce au travail acharné durant plus de 10 ans de Ramakant Gundecha, Shivala, et Ketil Helmersberg, le logiciel DhruvaNada est né (encore en version Beta). Il permet de jouer et d'entendre les gammes justes.

Le logiciel DhruvaNada a trois buts :

  1. Sauvegarder les précieuses gammes du Dhrupad en voie de disparition
  2. Aider les étudiants de musique indienne à trouver les notes justes des Ragas
  3. Développer la créativité musicale de tous les musiciens au-delà de leur imagination en leur ouvrant le monde raffiné de ces gammes jusque-là réservé aux rares chanteurs de Dhrupad en Inde.
Dhruvanada Sound System
DhruvaNada Sound System

Ce n'est certainement pas un hasard si la redécouverte du plus subtil raffinement et du plus puissant pouvoir harmonisant de la musique nous revient dans cette période de transition délicate où l'humanité pourrait, on le pressent, passer à un monde immensément plus spirituel et heureux.

La musique, infiniment plus qu'un divertissement, est une arme puissante pour neutraliser la négativité dans le cœur des hommes et créer le bonheur et l'harmonie.

Bertrand Canac
Amateur de musique Dhrupad
Professeur de Méditation Transcendantale
Chercheur en sciences védiques